lundi 13 août 2012

Le dépassement en mode olympique

Tout comme des milliards de téléspectateurs dans le monde, j’ai suivi, ces deux dernières semaines, le déroulement des Jeux olympiques tenus à Londres.

Les spectacles d’ouverture et de clôture, tout comme les qualités démontrées par le peuple britannique (hospitalité, humour, sens de la fête et de l’organisation) ont bien sûr retenu mon attention.

Mais, au cœur de l’événement, plus de 10 mille athlètes, en provenance d’au-delà de 200 pays, ont livré des performances éblouissantes.

Je ne commenterai pas les résultats par pays ou en fonction des objectifs nationaux. Je laisse ça à d’autres plus compétents en la matière.

Comme je vous l’annonçais dans mon texte d’ouverture du blogue, la semaine dernière, le dépassement est un des thèmes que j’aborderai. C’est donc sous cet angle que j’ai suivi les Jeux de Londres.

Les nombreuses entrevues accordées par les athlètes durant les Jeux ont permis de faire ressortir plusieurs types de motivation derrière la longue préparation et la performance de chacun. Souvent, dans le cas des disciplines individuelles, l’athlète est motivé par un dépassement personnel : améliorer son classement mondial ou sa meilleure performance à vie.

Les Québécois ont bien performé lors des Jeux de Londres, tout comme ça été le cas aux Jeux de Vancouver en 2010. Les athlètes qui arrivent à ce niveau émergent d’un long cheminement très sélectif qui permet d’identifier les meilleurs et de concentrer les ressources (financement et encadrement) sur ces espoirs « olympiques », sur l’élite. Les Jeux du Québec, qui se tenaient en même temps que les Jeux de Londres, sont un des chaînons importants de ce cheminement.

J’aurai l’occasion de revenir, lors d’une publication future, sur un certain malaise au Québec par rapport à l’élitisme, notamment en éducation et dans le monde des affaires.

Mais derrière les motivations et le dépassement, je me suis demandé, quel est le véritable « driver » de ces athlètes ? Qu’est-ce qui fait que, pendant 4 ans, un jeune va s’entraîner des dizaines d’heures par semaine, souvent dès l’aube, délaissant parfois amis et sorties ?

C’est là une question souvent posée en entrevue à un chercheur d’emploi ou à un entrepreneur à la recherche d’investisseurs : Quel est votre « driver » dans la vie ? Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ? (à part le café de Tim Hortons). Je vous pose la question.

Au plaisir de vous lire.

Normand de Montigny

« Entreprendre, encore et toujours »


 

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